Jordanie : entre pierre, ciel et silence ☁️
Petra, Wadi Rum et la magie du désert

Mon voyage en Jordanie fut une aventure à la fois minérale, spirituelle et lumineuse. Ce pays m’a profondément marqué par la puissance de ses paysages, la richesse de son histoire, et le silence vibrant de ses déserts.

À Petra, l’ancienne cité nabatéenne, j’ai marché des heures entre les falaises rosées, les tombeaux sculptés et les chemins chargés de mémoire. Découvrir le Trésor (Al-Khazneh) au détour du Siq, cette étroite gorge rocheuse, est un moment inoubliable. Le lieu semble surgir d’un rêve : majestueux, fragile, suspendu entre le temps et l’éternité.
Mon regard de photographe y a trouvé matière à émerveillement : jeux d’ombres, textures de pierre, visages silencieux d’un passé qui nous observe encore.

Plus au sud, j’ai vécu une immersion totale dans le désert du Wadi Rum, immense, rouge, silencieux. Un monde sculpté par les éléments, où le sable rencontre les montagnes et où chaque lumière transforme le paysage.
Le moment fort : un vol en montgolfière à l’aube, suspendu au-dessus de cette mer de sable. Là-haut, tout devient doux, infini. La lumière dorée caresse les crêtes, les ombres s’allongent sur les dunes, et le vent semble raconter une histoire millénaire. C’était une expérience aérienne et méditative, comme si le désert s’offrait à moi dans toute sa grandeur.

Photographier la Jordanie, c’est travailler avec la matière du monde : roche, lumière, vent, silence. C’est capter l’éphémère dans l’éternité.
J’ai ramené des images, bien sûr, mais surtout une sensation de paix, d’immensité, et cette certitude que certains lieux ne s’oublient jamais.